Nouvelle carte d'identité : émotions administratives

La Dysphorie de genre n’est pas une maladie !

Crédit dessin @Rose/Zazounette 😉!! 
A droite, coloriée en jaune, la façon dont elle se représentait déjà il y a 5 mois 😊!


Non, la dysphorie de genre n’est pas une maladie mentale !

Non, ce n’est pas une maladie génétique !

Non, la dysphorie de genre n’est pas une maladie tout court ! (cf. mon compte rendu de notre entretien avec le Dr Cohen). 

Non, il ne s’agit pas non plus d’un caprice de l’enfant !

Ni d’une authentification à son père, sa mère ou à ses frères et sœurs !

 

C’est tout simplement comme ça ! C’est un état de fait : l’enfant – complètement innocent - se sent, dès son plus jeune âge, mal à l’aise dans son corps, dans le mauvais corps vs son sexe assigné à la naissance. L’enfant peut le réaliser plus ou moins tôt, mais souvent cela intervient au moment de la puberté (le moment où le corps de l’enfant change le plus et le plus brusquement).

Ma Zazounette se sent petite fille, depuis toujours, alors que le sexe qu’on lui a assigné à la naissance est masculin. Elle ressent un malaise avec son corps : non, elle ne veut pas avoir de barbe ou de poils comme Papa Zazou !

Alors ma belle Rose, de l’innocence de ses 6 ans, est une fille et puis c’est tout ! Depuis 2 ans déjà elle se ressent petite fille, elle n’a à ce jour aucune orientation sexuelle ni attirance, c’est simplement ce qu’elle ressent au plus profond d’elle, c’est comme ça !

 

La renier en tant que petite fille, c’est la renier elle.

Lui dire que c’est un petit garçon - car elle a un zizi - qui se « déguise » en fille démontre une non compréhension de ce qu’elle est.

Essayer de lui expliquer pourquoi être un garçon c’est beaucoup mieux que d’être une petite fille, « parce que les filles c’est nul », ne fera que la blesser profondément. Même si elle a compris que cette situation n’était pas commune, car elle est intelligente, et parce que nous avons toujours bêtement expliqué à nos enfants que les filles avaient des zézettes et les garçons des zizis…, elle ne peut rien contre ce qu’elle ressent au plus profond d’elle, elle est une fille et c’est comme ça !


 

Bien évidemment, en tant que parents, nous n’avons jamais été préparés à cela ! Nous sommes bien évidemment passés par une phase de choc, par un processus d’appréciation émotionnelle qui est toujours en cours aujourd’hui (d’où ce blog d’ailleurs 😊😉!), avant de devoir accepter car nous aimons nos enfants de manière inconditionnelle, nous les aimons parce qu’ils sont eux tout simplement. Car « L'amour est la capacité et la volonté de permettre à ceux que vous aimez d'être ce qu'ils choisissent pour eux-mêmes sans insister pour qu'ils vous satisfassent." Wayne Dayer - citation tout à fait à propos que j’ai découverte grâce à une autre « maman trans-parente » que j’adore 😊!

 

Et aujourd’hui, ce dont Rose a le plus besoin, c’est d’être aimée, par tous ceux qu’elle aime, de manière inconditionnelle.


Les enfants ne sont pas nés pour nous satisfaire, laissons leur la liberté d’être ce qu’ils sont 🙏 ! 


Avec tout mon amour pour mes 3 crapules ❤ !  

 


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